LES SOINS DE CONSERVATION / THANATOPRAXIE

Il existe plusieurs types de soins de préparation du corps d’un défunt, souvent occasionnant une confusion dans l’esprit des proches.

Les soins de conservation et la toilette mortuaire sont deux procédés distincts qui sont réalisés sur les corps des défunts.

Bien qu’ils soient souvent mentionnés ensemble, ils diffèrent par leur finalité et leur mise en œuvre.

QUE SONT DES SOINS DE THANATOPRAXIE ?

Les soins de conservation, également connus sous le nom d’embaumement ou de thanatopraxie, sont des techniques permettant de préserver les corps des défunts de la décomposition naturelle et de les présenter aux proches avec l’apparence de la vie. 

Ils ne sont pas obligatoires et peuvent même être parfois interdits en fonction de la cause du décès (par exemple en cas d’épidémie).

 Pour effectuer des soins, l’autorisation de la famille et de la mairie sont indispensables. La personne se portant pouvoir pour l’organisation des funérailles va en faire la demande qui sera adressée à la mairie pour l’émission d’une autorisation. Ce sont les pompes funèbres qui se chargent d’effectuer les démarches.

EN QUOI CONSISTENT LES SOINS DE CONSERVATION ?

Les soins de conservation impliquent l’injection de produits chimiques, tels que des solutions à base de formol, dans le corps du défunt afin de préserver les tissus et de prévenir la thanatomorphose (altérations morphologiques engendrées par la mort).

Ils peuvent également inclure des procédures cosmétiques similaires à celles de la toilette mortuaire, mais leur principal objectif est de maintenir le corps dans un état présentable sur une période prolongée, en particulier lorsque les funérailles sont retardées ou lorsqu’il est nécessaire de transporter le corps sur de longues distances.

Dans le cas d’un rapatriement du corps à l’étranger, la thanatopraxie devient obligatoire. Certains pays et certaines compagnies aériennes imposent cette pratique.

Le thanatopracteur est amené, lors des soins, à retirer du corps tout dispositif implanté dans l’organisme et fournissant des impulsions électriques destinées à stimuler le cœur (par exemple un pacemaker ou stimulateur cardiaque ou « pile »).

Suite à des soins, le corps du défunt peut être présenté aux proches en chambre funéraire ou à domicile, sur une table de présentation garnie d’une parure. 

Rédigé par Severine MASUREL