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LE DON D’ORGANE, C’EST QUOI ?

Le don d’organes est le prélèvement d’organes d’un corps humain

et

Le don de tissus est le prélèvement de tissus d’un corps humain.

Le donneur donne pour traiter des patients appelés receveurs

dont les organes essentiels sont gravement atteints.

Le prélèvement chirurgical peut s’effectuer :

   -> sur des personnes mortes en état de mort cérébrale (don d’organe post mortem).

La majorité des greffes sont réalisées à partir de ce type de prélèvement.

Les principaux organes prélevés sont :

–  Le rein

–  Le foie

–  Le cœur

Dans une moindre mesure sont aussi prélevés :

–  Le poumon

–  Le pancréas

–  Les cornées

–  Des parties de l’intestin

–  Des tissus comme des os, des artères, des tendons

    -> sur des personnes vivantes (don d’organe de son vivant).

Le don du vivant est gratuit et librement consenti.

 

Le prélèvement est un acte chirurgical effectué au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie.

L’aspect du corps du défunt est respecté. Les médecins ayant procédé au prélèvement sur la personne décédée sont tenus de s’assurer de la meilleure restauration possible du corps. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements. Si les cornées sont prélevées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes.

Après la toilette mortuaire, le corps du défunt est habillé avec ses effets personnels et rendu à la famille qui peut réaliser les obsèques selon les souhaits du défunt.

Aucune trace de l’intervention n’est apparente. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt. 

 

POURQUOI DONNER SES ORGANES ?

Pour SAUVER des vies humaines

ou

Pour AMELIORER la qualité de vie des malades

Don d'organes

QUI PEUT DONNER SES ORGANES ?

Selon la loi Bioéthique n°2011-814 du 7 juillet 2011, chaque individu est présumé donneur depuis la loi Caillavet du 22 décembre 1976, un principe réaffirmé par la loi du 26 janvier 2016.

Selon trois règles établies :

  • Le consentement présumé : toute personne peut devenir donneur d’organes à moins qu’elle n’ait exprimé son refus de son vivant
  • La gratuité : toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné
  • L’anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

QUELS IMPACTS DE LA CRISE SANITAIRE COVID 19 SUR LES DONS D’ORGANES ?

Avec la crise sanitaire du Covid-19, la situation s’est dégradée.

En 2019, soit avant la pandémie, on enregistrait 5.897 greffes effectuées, avec une hausse de 1,6% par rapport à 2018.

Mais avec l’apparition du virus, les chiffres ont baissé de 25% en 2020, avec seulement 4.417 greffes réalisées.

En 2021, 5.273 greffes ont été possibles grâce à 1.392 donneurs décédés et 521 donneurs vivants, soit une hausse de 19,3% du nombre total de greffes en France (source : agence de la biomédecine).

Tous les ans, les besoins en greffons augmentent considérablement. A titre d’exemple, 23.828 personnes étaient inscrites sur les listes d’attente de greffe en 2017 contre 12.512 en 2006 (source : fondation pour la recherche médicale – FRM).

Don d'organes

 

 

ET DANS LES HAUTS DE FRANCE (en 2021) ? 

Le CHU de Lille fait partie des centres nationaux autorisés pour le prélèvement d’organes.

Il faut savoir que le don d’organes n’est possible que dans certaines situations (mort encéphalique) qui représentent 1% des décès.

Cette rareté rend chaque don encore plus précieux.

Dans les Hauts-de-France, le taux de refus de prélèvements d’organes est près de 40 %.

LE DON D’ORGANES : L’ESSENTIEL C’EST D’EN PARLER !

Juste après Le constat d’un décès par 2 médecins, à défaut d’une opposition exprimée dans le Registre National Des Refus, l’équipe médicale interrogera obligatoirement un des proches : famille /  conjoint(e) / partenaire de Pacs. L’objectif est de vérifier que le défunt n’était pas opposé au don avant d’envisager tout prélèvement, conformément à la loi.

« Trop souvent encore, ce sont les proches qui expriment le refus, par méconnaissance du choix du défunt. D’où l’importance d’en parler de son vivant ou d’écrire ses volontés, afin de ne pas faire peser la décision sur leurs épaules alors qu’ils sont déjà dans la détresse ».

 Si vous souhaitez obtenir une carte d’ambassadeur afin d’officialiser votre choix, 2 possibilités :

  • rendez-vous sur le site France ADOT Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains

Carte d’ambassadeur du don d’organes : faites connaitre votre choix (france-adot.org)

  • rendez-vous sur le site Demarchesadministratives.fr

carte-de-donneur-dorganes-et-de-tissus (1).pdf

Don d'organes
Don d'organes

Rédigé par Severine MASUREL